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Il n’est pas le seul enjeu de la relation avec les accompagnants, il doit être intégré à l’ensemble des activités de la journée.
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Ne pas en parler constamment : il y a d’autres occasions de récompenser l’enfant et de le féliciter.
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Encourager la prise d’initiative, et ne pas se « planter », c'est-à-dire être disponible si l’enfant demande, ou manifeste une envie, ou vous
attire vers les toilettes : ça peut être pressé, il ne faut pas le mettre en échec par inattention.
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En profiter pour structurer l’espace et le temps, en décomposant les manœuvres nécessaires, et en les affichant sous forme de pictogrammes ou de photos
sur le mur des toilettes (plutôt sur le côté, car si c’est sur la porte derrière, le garçon ne les verra pas en faisant pipi debout, face aux toilettes, et si c’est au dessus des
toilettes, filles et garçons ne les verront pas en étant assis). Mais on peut aussi user de gestes ou tout simplement de paroles (tu veux faire pipi ? tu veux faire
caca ? tu veux aller aux toilettes ?)
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Expliciter toutes les étapes : relever le couvercle de la lunette, dégrafer son pantalon (attention à la fermeture éclair qui peut coincer le zizi
des petits garçons, baisser le pantalon, baisser le slip, s’asseoir en position fonctionnelle, attendre, faire petite ou grosse commission, se relever, s’essuyer, tirer la chasse,
remonter le slip, remonter le pantalon, fermer la fermeture éclair, aller se laver les mains.
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Féliciter vivement et récompenser toute initiative
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Au départ, bien sur il faut être là, mais il faut progressivement diminuer l’importance de la participation de l’adulte pour favoriser la prise
d’autonomie (en surveillant du coin de l’œil quand même).
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Il ne faudrait pas que ce soit toujours la même personne qui accompagne, pour que cet apprentissage ne soit pas associé à une seule personne (nécessité
d’une coordination précise entre tous les intervenants)
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L’utilisation d’un signal sonore (réveil, montre, minuteur ...) pour déclencher le passage aux toilettes inciterait à la prise d’initiative. Le signal
de départ ne serait, du coup, pas directement lié à une personne et à son aura affectif. Ce « déclencheur » sonore serait donc plus facilement remplacé par l’initiative propre de
l’enfant.
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L’apprentissage de la propreté de nuit est un peu plus difficile et un peu plus long.
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Certains pense que l’augmentation de la prise de liquide le soir augmente la capacité vésicale, et donc, sur un ou deux mois, permet de tenir
plus longtemps.
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La restriction de liquide n’aurait aucune influence sur le contrôle nocturne de la vessie et réduirait sa capacité fonctionnelle et donc
provoquerait plus d’incidents.
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Mais dans tous les cas, après boisson le soir, il faut faire pipi pour démarrer l nuit avec une vessie peu remplie, qui va se remplir
progressivement avec l’ingestion de liquide du soir.
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Pour les déficiences intellectuelles, l’utilisation de médicaments peut faciliter l’apprentissage, mais le risque de récidive est élevé.